Maman qui crie tout le temps : que faire ?

J’ai une confession à vous faire : je suis une maman qui crie sur mes enfants.

Perdre patience avec mes enfants arrive plus souvent que je ne voudrais l’admettre. Quelque chose en moi craque et je me sens coupable d’avoir crié sur mes enfants alors que je sais que ce n’est pas la meilleure solution.

Je déteste le faire. Et même si mes enfants me pardonnent quand je crie, j’aimerais pouvoir arrêter de crier définitivement.

Une synthèse et les points-clés de cet article en 1 seul clic !

L’essentiel sur la colère parentale :

  • 87% des parents crient parfois sur leurs enfants (étude IFOP 2023)
  • Causes principales : fatigue, surcharge mentale, déclencheurs personnels
  • Impact : culpabilité parentale, stress familial, mais pas de traumatisme si exceptionnel
  • tions immédiates : pause, respiration, sortir de la pièce
  • Prévention : identifier ses déclencheurs, prendre soin de soi, demander de l’aide
  • Réparer : s’excuser sincèrement, expliquer ses émotions à l’enfant
  • Seuil d’alerte : si cris quotidiens ou accompagnés de violence

Pourquoi on en arrive à crier ? 🌪️

Mes déclencheurs personnels

Alors les filles, après avoir vraiment analysé mes moments de craquage, j’ai identifié mes principaux déclencheurs. Le matin quand on est en retard et que personne ne coopère, c’est l’explosion assurée ! Ou encore quand je répète la même chose dix fois et que rien ne se passe…

Mais ce que j’ai compris, c’est que ces moments arrivent surtout quand je suis déjà à bout. Quand j’ai mal dormi, quand j’ai eu une journée difficile au boulot, quand la charge mentale est trop lourde… Les enfants ne font que l’élément déclencheur, mais le problème vient vraiment de mon état émotionnel à moi.

Il y a aussi ces moments où je me sens complètement dépassée par leur énergie ! Eux ils ont envie de jouer, de bouger, de faire du bruit, et moi j’ai juste envie de silence. Cette différence de rythme peut créer une tension énorme, surtout quand on culpabilise de ne pas être la maman parfaite qu’on voudrait être.

J’ai remarqué aussi que certaines périodes sont plus difficiles : les changements de saison, les périodes de travail intense, les moments où mon conjoint voyage beaucoup… Identifier ces périodes à risque m’aide à anticiper et à mettre en place des stratégies.

La charge mentale qui explose

Franchement, les filles, on en parle pas assez mais cette fameuse charge mentale… C’est un poids énorme ! Penser aux devoirs, aux activités, aux rendez-vous médicaux, aux courses, aux repas, aux lessives… Et tout ça en même temps !

Quand j’ai la tête pleine de toutes ces tâches et que mes enfants viennent me solliciter pour quelque chose, parfois ça déborde. Ce n’est pas contre eux que je crie, c’est contre cette sensation d’être constamment sollicitée sans avoir une minute à moi.

Le pire, c’est quand j’essaie de faire plusieurs choses en même temps ! Préparer le dîner tout en aidant aux devoirs tout en pensant au linge à étendre… Et là, si un enfant renverse quelque chose ou fait une bêtise, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

L’épuisement physique et émotionnel

Il faut qu’on se l’avoue : être parent, c’est épuisant ! Entre les nuits coupées (même quand ils sont grands !), les journées bien remplies, le travail… On arrive parfois au bout de nos ressources.

Quand je suis vraiment fatiguée, ma patience est au plus bas. Des choses qui ne me dérangent pas d’habitude deviennent insupportables. C’est comme si mon seuil de tolérance s’effondrait complètement ! À ces moments-là, j’ai l’impression de devenir une version de moi que je n’aime pas du tout.

L’épuisement émotionnel joue énormément aussi. Quand on passe nos journées à gérer les émotions de nos enfants, à être bienveillantes, à trouver des solutions… Il arrive un moment où on n’a plus rien à donner et où nos propres émotions reprennent le dessus de façon brutale.

Comment j’essaie de limiter les dégâts ? 🚨

Mes techniques SOS quand je sens que ça monte

Alors, quand je sens la colère qui monte, j’ai développé quelques réflexes qui m’aident vraiment ! D’abord, je sors de la pièce. Même 30 secondes aux toilettes ou dans ma chambre, ça peut tout changer. Je dis aux enfants : « Maman va prendre une petite pause pour se calmer. »

La respiration, ça marche vraiment ! Je fais trois grandes inspirations en comptant jusqu’à 5 à chaque fois. Ça ne règle pas le problème de fond, mais ça m’évite de hurler. Parfois je me dis dans ma tête : « Ce ne sont que des enfants, ils apprennent encore. »

J’essaie aussi de mettre des mots sur ce que je ressens à voix haute : « Maman est très fatiguée et ça la rend moins patiente. » Ça aide mes enfants à comprendre que ce n’est pas de leur faute, et moi ça me permet de prendre du recul sur mes émotions.

Quand vraiment rien ne va, j’appelle du renfort ! Ma mère, ma sœur, une copine… Même juste pour parler 5 minutes au téléphone pendant que les enfants regardent un dessin animé. Cette petite pause sociale me remet souvent les idées en place.

Identifier mes signaux d’alarme

Avec le temps, j’ai appris à reconnaître mes signaux d’alarme ! Par exemple, quand je commence à soupirer très fort ou à claquer les portes, c’est que je suis en train de monter en pression. À ce moment-là, j’essaie de faire une pause avant que ça explose.

Il y a aussi des signaux physiques : les mâchoires qui se crispent, les épaules qui se tendent, cette sensation d’étouffement… Maintenant que je les connais, j’arrive parfois à désamorcer avant que ce soit trop tard.

Je surveille aussi mes pensées ! Quand je commence à me dire des trucs comme « Ils le font exprès » ou « Ils ne m’écoutent jamais », c’est que je suis dans un état d’esprit dangereux. Je me force alors à changer de perspective et à me rappeler qu’ils ne le font pas contre moi.

Organiser mon quotidien pour éviter les crises

J’ai aussi travaillé sur l’organisation de notre quotidien pour limiter les sources de stress ! Par exemple, je prépare les affaires d’école la veille pour éviter le stress du matin. J’ai instauré des routines claires que les enfants connaissent par cœur.

J’essaie de prévoir du temps de « décompression » dans ma journée. Même 15 minutes avec un thé pendant qu’ils font une activité calme, ça m’aide à recharger les batteries. Et j’assume complètement les écrans quand j’en ai besoin !

Le soir, j’essaie de me coucher à une heure correcte même s’il reste des trucs à faire. Une maman reposée est une maman plus patiente ! J’ai aussi délégué certaines tâches à mon conjoint et appris à lâcher prise sur la perfection.

Comment réparer après avoir crié ? 💙

S’excuser sincèrement

Quand j’ai crié, je prends toujours le temps de m’excuser auprès de mes enfants. Pas des excuses bidon genre « Pardon mais tu m’as énervée », mais de vraies excuses où j’assume ma responsabilité : « Je suis désolée d’avoir crié, ce n’était pas approprié. »

J’explique aussi pourquoi j’ai crié, sans rejeter la faute sur eux : « Maman était très fatiguée et elle n’a pas su gérer ses émotions correctement. » Ça les aide à comprendre que les adultes aussi peuvent se tromper et que crier n’est pas normal.

Je leur demande aussi comment ils se sont sentis quand j’ai crié. Souvent leurs réponses m’aident à prendre conscience de l’impact de mes réactions sur eux. Et on réfléchit ensemble à comment on pourrait faire différemment la prochaine fois.

Ces moments de réconciliation sont précieux ! Ils renforcent notre lien et montrent aux enfants qu’on peut réparer nos erreurs. C’est une belle leçon de vie pour eux : on a le droit de se tromper, mais on doit assumer et réparer.

Leur expliquer mes émotions

Une chose qui m’aide beaucoup, c’est d’expliquer à mes enfants que les parents aussi ont des émotions ! Je leur dis que parfois maman se sent dépassée, fatiguée ou stressée, et que c’est normal mais que ce n’est pas une excuse pour crier.

J’essaie de leur montrer des stratégies plus appropriées : « La prochaine fois que maman se sent très énervée, elle va compter jusqu’à 10 » ou « Maman va vous expliquer avec des mots ce qui ne va pas au lieu de crier. »

Cette transparence les aide aussi à mieux gérer leurs propres émotions ! Ils voient que moi aussi je travaille sur ma patience et mes réactions. C’est rassurant pour eux de savoir que les émotions fortes, c’est normal, mais qu’on peut apprendre à les gérer.

Quand demander de l’aide ? 🆘

Les signaux d’alarme à surveiller

Il faut être honnête : parfois, on a besoin d’aide extérieure. Si je crie tous les jours, si mes colères deviennent violentes (jeter des objets, claquer très fort les portes), si je dis des choses blessantes à mes enfants… C’est le moment de consulter.

Quand la culpabilité devient envahissante et qu’elle m’empêche de profiter de mes enfants, c’est aussi un signal d’alarme. Si je passe mon temps à me dire que je suis une mauvaise mère, que mes enfants vont être traumatisés… Il faut que j’aille chercher du soutien.

Il y a aussi des périodes de vie où c’est plus difficile : dépression post-partum, deuil, divorce, maladie… À ces moments-là, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide pour traverser cette période difficile.

À qui s’adresser :

  • Votre médecin traitant : première étape, orientation possible
  • Un psychologue : pour travailler sur la gestion des émotions
  • Une conseillère en parentalité : stratégies concrètes au quotidien
  • Ligne Écoute Parents : 0805 382 300 (gratuit et anonyme)
  • Groupes de parole : partager avec d’autres parents

Accepter que ce ne soit pas parfait

Une chose que j’ai apprise, c’est qu’il ne faut pas viser la perfection ! L’objectif, ce n’est pas de ne plus jamais crier (même si c’est l’idéal), c’est de diminuer progressivement et de mieux gérer quand ça arrive.

Il y aura des rechutes, des moments plus difficiles, des périodes où on a l’impression de revenir en arrière… C’est normal ! L’important c’est de continuer à essayer et de ne pas se flageller quand on craque.

Nos enfants ont besoin de parents imparfaits mais qui font de leur mieux, pas de parents parfaits mais inaccessibles ! Montrer qu’on travaille sur soi, qu’on reconnaît ses erreurs et qu’on essaie de s’améliorer, c’est déjà énorme.

L’essentiel à retenir

Voilà les filles, j’espère que ce partage vous aura aidées ! Sachez que vous n’êtes pas seules dans cette galère et que crier sur ses enfants de temps en temps ne fait pas de nous de mauvaises mères. L’important c’est de le reconnaître et d’essayer de faire mieux.

Ce qui m’aide le plus, c’est de me rappeler que quand je crie, le problème vient de moi, pas d’eux. Mes enfants sont des enfants, ils apprennent, ils testent, ils ont besoin d’être guidés… C’est normal ! Ma réaction, par contre, c’est ma responsabilité.

Prendre soin de soi, c’est prendre soin de sa famille ! N’hésitez pas à demander de l’aide, à faire des pauses, à baisser vos exigences parfois. Une maman qui va bien sera forcément plus patiente avec ses enfants.

Et rappelez-vous : vos enfants vous aiment inconditionnellement ! Ils ne vont pas vous en vouloir éternellement si vous avez crié. Ce qu’ils retiennent, c’est tout l’amour que vous leur donnez au quotidien.

N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous vous reconnaissez dans ce que je raconte et quelles sont vos astuces pour gérer ces moments difficiles ! On peut vraiment s’entraider sur ce sujet-là.

Prenez soin de vous et soyez indulgentes avec vous-mêmes ! 💕

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Sandra

Salut ! Moi c'est Sandra, maman de deux petits loups et passionnée par tout ce qui touche à la maternité. Après avoir vécu deux grossesses très différentes (la première un peu stressante, la seconde plus sereine !), j'ai eu envie de partager mon expérience et mes découvertes avec vous.

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